Dans un contexte de difficultés accrues d’accès à la littérature scientifique, de crise de confiance entre les citoyens et la science, de mise en lumière de certaines méconduites scientifiques, d’augmentation du volume des données produites, il est urgent que les structures d’enseignement et de recherche se saisissent des opportunités offertes par la science ouverte.
La science ouverte permet à la recherche financée sur fonds publics de conserver la maîtrise des résultats qu’elle produit. Elle construit un écosystème dans lequel la science est plus transparente, plus solidement étayée et reproductible, plus efficace et cumulative. Elle induit une démocratisation de l’accès aux savoirs, utile à l’enseignement, à la formation, à l’économie, aux politiques publiques, aux citoyens et à la société dans son ensemble. Elle constitue enfin un levier pour l’intégrité scientifique et favorise la confiance des citoyens dans la science.
Depuis 2018 la France s’est dotée d’une politique nationale Science ouverte qui s’inscrit dans le mouvement initié par la loi pour une République numérique de 2016. Le plan national pour la science ouverte se décline en 4 grands axes : généraliser l’accès ouvert aux publications, structurer, partager et ouvrir les données de recherche, ouvrir et promouvoir les codes sources produits par la recherche, transformer les pratiques pour faire de la science ouverte le principe par défaut.
Dans ce contexte l’Université de Perpignan renforce ses actions en faveur de la science ouverte et s’engage à mettre en œuvre progressivement à l’échelle locale les objectifs nationaux, européens et internationaux.
Elle s’appuie sur un Comité de pilotage et un référent science ouverte. Une feuille de route pour la Science ouverte à l'Université de Perpignan sera prochainement publiée.