L’enjeu dans une société en constante évolution est de savoir quelle direction l’on prend, en particulier dans le contexte actuel de mutations socio-économique et politique en lien avec les nécessaires transitions écologique et énergétique. Ce choix décisionnel est loin d’être évident au regard du nombre et de la technicité des outils (technologiques, numériques, juridiques, de gestion, …), accentué par les aléas naturels et anthropiques et les risques associés aux changements globaux (changement climatique, pollutions, dégradation des milieux naturels, espèces non indigènes et usages potentiels tels que le piégeage du CO2 ou des déchets, la surexploitation, …) soulevant la question du degré de résilience des écosystèmes ou des marchés.
Face à cet enjeu, les recherches menées au sein de cet axe se focalisent sur les interactions complexes entre la gouvernance, les marchés, les territoires, les organisations, en considérant un vaste ensemble d’environnements et de diversités (de genre, culturelles, sociologiques, de ressources, milieux, environnements, de systèmes juridiques, de politiques publiques …).
Au sein de cet axe, il s’agit notamment de comprendre et d’analyser les ressorts /l’influence des pratiques individuelles et organisationnelles, des normes juridiques et de la gestion/planification sur divers objets d’étude (ex. politiques publiques, marchés, organisations, ressources, biodiversités, etc..) dans une perspective de prévention des risques.
Cette analyse s’intéresse à la question des services écosystémiques (évaluation, maintien, protection, …) et la notion de valeur associée qu’elle soit économique ou anthropocentrée ou en lien avec le bien commun, tout en tenant compte de divers facteurs de variations, et de différentes échelles temporelles et spatiales. Cet examen selon ces divers prismes est effectué dans une logique d’évaluation, de maintien et de création de valeur qui peut prendre différentes formes.
Les travaux se réalisent en adoptant différents niveaux d’analyse (macro, méso et micro) et à travers des échelles emboîtées allant du local à l’international dans un champ géographique dont le cœur est l’espace Pyrénées-Méditerranée. Les différents milieux du continuum terre-mer (e. g. pour tester l’influence de la dégradation du bassin versant sur le littoral) sont également pris en considération (milieux terrestres, aquatiques continentaux, côtiers, profonds) ainsi que les divers environnements (urbain, rural, littoral, montagnard, marin) de ce/notre territoire.
Cet axe est décliné en 3 sous-axes scindés selon les différents niveaux d’analyse :
- (MACRO) : Normes, politiques, marchés et sociétés
- (MESO) : Organisations : modèles, stratégies, pratiques, transitions, innovation, entreprenariat
- (MICRO) : Acteurs et comportements (consommation, manière de vivre)
Mise à jour le 6 mai 2024