J’ai réalisé mon semestre à l’étranger à l’École de Technologie Supérieure de Montréal. Pendant environ quatre mois, de fin août 2022 à début janvier 2023, j’ai eu l’occasion de découvrir la culture nord-américaine, le Canada, et une partie des États-Unis.
J'ai passé la plupart de mon temps à Montréal, une ville animée et cosmopolite où j'ai pu découvrir la vie en métropole, ainsi que l’éducation supérieure québécoise. Le Québec est un endroit unique avec une forte identité culturelle, et cela se ressent dans la vie là-bas ! Bien qu’en apparence similaire à la France, on ressent la différence entre les mentalités, surtout lorsqu’on est français, et l’expérience est finalement relativement dépaysante. Cela se perçoit aussi dans le système éducatif : organisé un peu différemment, un petit temps d’adaptation est nécessaire avant d’avoir une bonne expérience scolaire. Les exigences en ingénierie sont, selon moi, très différentes de la France. L’absence de mathématiques au programme et de classe préparatoire avant l’école se fait ressentir dans les cours. Malgré ce que je pensais au départ, cette expérience aura été formatrice en interculturalité.
Au niveau scolaire, il a été intéressant de découvrir ce système éducatif assez différent. Quelques éléments sautent aux yeux quand on vient de France. Tout d’abord, le rapport avec les professeurs n’est pas du tout le même : au Québec, les relations élèves/professeurs sont bien plus cordiales, voir amicales, ce qui est assez déroutant au début. Ensuite, avoir la possibilité de choisir ses cours est intéressant, et les étudiants sont généralement un peu plus laissés à eux-mêmes : j’ai apprécié avoir cette autonomie. Je n’ai globalement pas été très convaincu par l’ÉTS, école que j’ai trouvé très « vide ». Les cours offerts n’étaient pas très intéressants, et la vie étudiante inexistante. Peut-être que j’ai mal choisi les cours, mais il est malheureusement difficile de savoir avant d’essayer. Je pense que c’est mon seul regret de ce séjour ; cependant, l’emplacement de l’école à Montréal ainsi que le contexte général d’un semestre à l’étranger ont rendu l’expérience relativement agréable.
La découverte du Canada a également été une part importante de mon expérience à l’étranger. Durant le semestre, j’ai eu l’occasion de voyager et de découvrir la province. Montréal se suffit en elle-même : grande ville cosmopolite avec une offre culturelle très présente et diversifiée, il est difficile de s’y ennuyer. L’été notamment, des festivals de musique, arts et mode sont accessibles gratuitement tous les week-ends (le plus original que j’ai fait était un défilé de corgis). Les quartiers de la ville ont tous leur identité propre, le centre-ville est vibrant d’activité, et d’innombrables cafés, magasins, restaurants et librairies sont disponibles un peu partout. J’ai également pu visiter la ville de Québec à plusieurs reprises pendant mon séjour : d’ambiance très différente de Montréal, cette dernière se caractérise par son charme et les excellents souvenirs que j’en ai. Le reste de la province, pour sa part, est assez uniforme : un peu vide loin des grandes villes, mais très paisible. Les parcs nationaux étaient très beaux, mais j’ai été un peu surpris d’apprendre l’absence de montagne au Québec : il y a en effet très peu de relief dans le pays. Dommage pour les randonnées !
J’ai également été pendant quelques jours aux États-Unis lors de ce semestre. L’expérience était franchement dépaysante, surtout dans une ville comme New-York, incomparable à Montréal en termes de taille ! C’était intéressant de visiter un petit peu la ville ainsi que l’état du Massachussetts. Cela m’a aussi permis de pratiquer mon anglais.
Enfin, un mot sur les gens rencontrés : les québécois sont en général assez casaniers, et il est beaucoup plus facile de rencontrer des étudiants étrangers francophones, ce qui fait que l’on restait surtout entre nous ! J’ai heureusement pu me faire des amis un peu partout. Je trouve que j’ai eu la chance de faire énormément de rencontres incroyables durant tout ce semestre, que j’ai hâte de revoir que ce soit en France ou à l’étranger. C’est à mon sens ce qui me restera le plus de ce semestre.
En conclusion, vivre à l'étranger m'a permis de sortir de ma zone de confort et de m'ouvrir à de nouvelles expériences. J'ai appris à m'adapter à un environnement différent et à être plus autonome. C'était une expérience incroyablement enrichissante qui m'a aidé à grandir personnellement et que je suis très heureux d’avoir fait.
Noé G., étudiant en M1 Energie renouvelable en mobilité au Québec
Noé G., étudiant de l'UPVD en M1 Energie renouvelable à Sup'EnR, parti en mobilité à l'Ecole de Technologie Supérieure de Montréal, Québec - Canada
Updated : January 11, 2024